Ulysse, 21 ans, s’est rendu en Ethiopie pour la troisième fois durant l’été 2019, il témoigne :
« J’ai d’abord visité la vallée de l’Omo et ses tribus au sud de l’Ethiopie, puis je suis allé à Bahir Dar chez ma grande sœur biologique, au bord du lac Tana.
Là, presque tous les jours, j’allais à « La Maison de Mena ». Après les premières minutes de réticence dues à mon inexpérience du handicap, je me suis vite familiarisé avec les enfants et l’équipe. J’ai souvent accompagné Hikma dans ses promenades ; agitée, la marche semblait l’apaiser. J’ai été touché par Mena car elle ne voit pas les enfants comme des personnes handicapées, elle communique avec chacun d’eux et sait lire sur leurs visages ce dont ils ont besoin et ce qu’ils ressentent. J’ai particulièrement apprécié que ces enfants reçoivent tendresse et affection et accèdent à une vie digne. En effet, en Ethiopie le handicap est encore considéré comme une punition de Dieu.
Alors un conseil : lors d’un séjour à Bahir Dar, n’hésitez pas à rendre visite à la maison de Mena et à participer à l’accompagnement des enfants ».